L R AS Published on Sunday 17 September 2017 - n° 203 - Categories:politique américaine

Interview du Secrétaire américain au rendement énergétique et aux énergies renouvelables (EERE).

  

   Le Secrétaire américain à l'Energie (DOE) considère que l'Institut pour la recherche énergétique n’est pas chargé de fournir des subventions à telle ou telle énergie, mais qu’il est chargé d'organiser le marché afin que chacun puisse prendre les décisions qu'il souhaite, acquérir l'énergie qu'il veut, et au prix qu'il veut payer.

   La mission de l’EERE est de promouvoir

une énergie bon marché et pérenne afin d'assurer la croissance économique américaine. Or actuellement, l'essence est bon marché; le charbon aussi; le coût de l'énergie solaire et de l'éolien baisse constamment. L'objectif de l'Administration est d’assurer une énergie bon marché dans l'avenir. Pourtant, on constate que le prix de l'énergie a baissé à la production, mais qu'elle est de plus en plus chère pour l'utilisateur…

    L’univers énergétique a changé en quelques années. Le photovoltaïque a manifesté un incroyable dynamisme. Il faut assurer sa flexibilité, ainsi que celle de l'éolien, pour les intégrer au réseau, et cela de plus en plus.

   Actuellement, on constate une formidable demande de stockage pour compenser l'intermittence et assurer l'insertion dans le réseau, tout en respectant sa stabilité actuelle et sa fiabilité. Le stockage doit être considéré comme un tout, avec son intégration dans les bâtiments, les contrôles interactifs, les batteries virtuelles… Le futur n'est pas nécessairement dans l’installation de mégawatts de stockage, car les dernières années ont montré qu’il est difficile de comprendre ce que sera l'avenir. Il faut donc considérer un certain nombre d’options pour aller au delà des paradigmes actuels sur le stockage. Il faut se préparer à de nouveaux défis qui surviendront de l’insertion plus grande de l'éolien et du solaire dans le réseau. Ces défis, il faut les accepter, les étudier et se préparer à les affronter.

   Selon le président Trump, le budget 2018 de cette administration pourrait être amputé de 69 % l'an prochain. Le Congrès a peut-être une autre opinion sur le sujet. L’Administration fera avec ce que le Président et le Congrès lui donneront.

PV Magazine du 13 septembre 2017

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